Journée Mondiale des Premiers Secours : Apprendre à sauver des vies

Chaque année, le deuxième samedi de septembre marque la Journée Mondiale des Premiers Secours, une occasion essentielle pour sensibiliser le public à l’importance des gestes qui sauvent. Ces compétences, à la fois vitales et souvent sous-estimées, ne sont pas réservées aux pompiers ou aux professionnels de santé. En réalité, apprendre à sauver une vie est à la portée de tous. Une formation de base permet d’acquérir les connaissances nécessaires pour maintenir une personne en vie jusqu’à l’arrivée des secours.

L’origine de la Journée Mondiale des Premiers Secours

Lancée en 2000 par la « Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge » (FICR), cette journée vise à encourager la population à se former aux premiers secours. Elle met en lumière le rôle essentiel mais simple que chaque citoyen peut jouer en cas d’urgence, soulignant que ces compétences sont accessibles à tous.

Des gestes qui sauvent

En France, chaque année, 50 000 personnes meurent d’un arrêt cardiaque. Saviez-vous qu’en cas d’arrêt cardiaque, l’espérance de vie diminue d’environ 7 à 10 % chaque minute sans intervention ? Après 10 minutes sans réanimation cardio-pulmonaire ou défibrillation, les chances de survie sont presque nulles. Cela démontre l’importance de chaque seconde en cas d’urgence. Une intervention rapide par un témoin formé aux gestes de premiers secours peut doubler, voire tripler, les chances de survie.

En plus de l’arrêt cardiaque, il est crucial de savoir réagir dans d’autres situations critiques telles que l’hémorragie, la perte de conscience ou l’étouffement :

– La Position Latérale de Sécurité (PLS) permet de maintenir les voies respiratoires dégagées chez une personne inconsciente.

Une hémorragie peut être contrôlée en appliquant une pression directe sur la plaie.

– En cas d’étouffement, la manœuvre de Heimlich aide à dégager les voies respiratoires.

Des formations accessibles

Le but des premiers secours n’est pas d’exécuter des gestes techniques complexes, mais de maintenir la victime en vie jusqu’à l’arrivée des secours professionnels. Pour rappel, le numéro du SAMU est le 15 et celui des pompiers est le 18.

Divers types de formations sont disponibles pour le grand public ainsi que pour les professionnels de la santé. Parmi celles-ci, la Croix-Rouge propose le PSC1 (Prévention et Secours Civiques de niveau 1), une formation d’une journée accessible à tous à partir de 10 ans. En une journée, les participants apprennent à réagir de manière pratique et concrète face à des situations d’urgence courantes. Des histoires inspirantes montrent que des enfants, grâce à leur sang-froid, ont pu sauver la vie de leurs proches.

Les professionnels de santé peuvent également accéder à des formations plus spécialisées, telles que le PSE1 et PSE2 (Premiers Secours en Équipe), qui offrent une formation approfondie sur la gestion des urgences en équipe.

Un enjeu national

Aujourd’hui, 40 % des Français sont formés aux gestes qui sauvent, mais seulement 15 % se sentent compétents pour agir en cas d’urgence. « Nous pensons qu’il faudrait doubler ce chiffre », déclare Philippe Da Costa, président de la Croix-Rouge française. À titre de comparaison, environ 80 % de la population en Norvège, Autriche ou Allemagne est formée aux premiers secours.

Et à l’école ?

À l’ESAD, nous reconnaissons l’importance de ces compétences cruciales. Plusieurs membres de notre équipe sont déjà formés aux premiers secours. Leur expertise dépasse le cadre des cours habituels. N’hésitez pas à discuter de ce sujet avec eux et à partager vos réflexions avec vos collègues.

Pour en savoir plus sur les formations disponibles près de chez vous, consultez les sites de la Croix-Rouge française ou des associations locales.

Parce que chaque geste compte, formons-nous pour sauver des vies.

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